Tours respire. La municipalité (Indre-et-Loire, 135 000 hab.) a enfin trouvé une solution pour sortir d’un swap toxique de 20 millions d’euros contracté en 2006 par l’équipe de l’ancien maire socialiste, Jean Germain. La ville et son créancier, Crédit agricole corporate & investment bank (CA CIB, ex-Calyon), au terme d’un an de médiation, ont convenu de résilier à l’amiable ce contrat qui compromettait dangereusement les finances locales.
« C’est un bon accord, il fallait arrêter cette folie avant son terme, prévu fin 2016, car les intérêts ne cessaient d’augmenter. L’an dernier, ils s’élevaient à 6,9 millions d’euros et nous avions déjà eu du mal à boucler notre budget. Pour 2016, ils étaient passés à 8,9 millions d’euros. Imaginez ce que cela aurait pu donner ! », a commenté le maire, Serge Babary (LR), élu en 2014.
Un gain de six millions d’euros
Entériné le 19 janvier par le ...
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