L’acquisition par les pouvoirs publics de sols pollués est une solution envisageable pour répondre à la pression foncière et stopper l’artificialisation des sols. Cependant, cette opération comporte également des risques. Explications.
On ne cesse de souligner, depuis plusieurs années, l’importance de prévenir l’étalement des villes. L’idée est donc d’optimiser l’usage du foncier disponible. Or ce renouvellement urbain passe notamment par la reconversion de friches industrielles. Lors de la Conférence environnementale de septembre 2012, le gouvernement s’était ainsi fixé comme objectif de stopper l’artificialisation des sols en 2020 en favorisant notamment le réaménagement des friches industrielles. Celles-ci font partie du décor de nos villes : il y en aurait 250 000 à l’abandon en France, soit autant d’hectares à reconvertir à l’heure où la pression foncière est de plus en plus forte. Près de 1 900 ha de projets en cours en Ile-de-France voient leurs aménagements directement ...
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Gazette des Communes
Références
- Loi n° 2014-366 du 24 mars 2014 pour l’accès au logement et un urbanisme rénové ;
- Code de l’environnement, articles L. 556-1 et L. 514-20 ;
- Code de l’urbanisme, articles L.121-1, L.125-7 et L. 213-2 ;
- Code de l’expropriation, articles L. 13-14, L.13-15, L.311-8, R. 322-1 et R. 322-1.
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