Il prévoyait la pose de 73,5 mètres carré de panneaux photovoltaïques sur le toit de l’édifice. « La vente de l’électricité produite aurait permis de financer les travaux de restauration de la toiture et de la charpente, menaçantes », avance Jean-Claude Bossard. « Aucune voix dans la commune ne s’est élevée contre notre idée. Les bâtiments de France ont manifesté leur désapprobation mais ils ne peuvent pas s’y opposer puisque l’église n’est pas classée. »
Face à la décision du préfet, la municipalité hésite encore. Au lendemain de la nouvelle, le maire a déclaré : « On peut faire appel devant le tribunal administratif, mais il faudra attendre 18 mois avant que le dossier soit instruit. Or, au 1er janvier 2011, la législation change et il deviendra très difficile d’installer des panneaux photovoltaïques. »
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