Selon son président, Bernard Rivalta, le Sytral a pris en compte trois critères principaux :
- la qualité de service optimisée aux clients ;
- la maîtrise du déficit de fonctionnement ;
- l’implication de l’entreprise dans le management et la gestion sociale du personnel (4300 salariés).
Bernard Rivalta a ainsi indiqué qu’il avait demandé aux candidats, en annexe du contrat de DSP un organigramme des cadres dirigeants que le groupe comptait mettre en place. Il a aussi insisté sur la notion du déficit d’exploitation. “Le déficit augmente mécaniquement avec l’extension des lignes du réseau, il faudra réaliser des gains de productivité. Sinon, on va dans le mur, pas dans ce mandat, mais dans le prochain” a-t-il prévenu.
La gestion sociale souhaitée par le président du Sytral recouvre une triple réalité :
- des gains de productivité partagés à égalité entre actionnaires et salariés. “Ce sera le seul contrat de ce genre en France” a-t-il indiqué.
- La formation du personnel aux nouvelles technologies et aux nouvelles façons de travailler afin d’offrir des opportunités d’évolution de carrière permanente.
- La protection sociale. L’entreprise, “sous la forme qui lui convient le mieux et de façon innovante”, devra affecter une partie de ses résultats à la couverture santé supplémentaire et à la sortie du travail des salariés (retraite) “dans les meilleures conditions”.
Selon, le président du Sytral, l’écart des prix n’a guère compté dans sa décison. “Cela représentait une dizaine de millions sur six ans et sur un contrat à 2 milliards, ce n’est pas significatif” assure-t-il. A l’évidence, l’AOT a préféré poser les conditions espérant créer un climat social apaisé dans l’entreprise.
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