La dissolution, le 20 mai 2010, du Syndicat intercommunal à vocation scolaire de Port-en-Bessin (Sivos), en charge des écoles maternelle et primaire de Port-en-Bessin, est à l‘origine du malaise. Cette dissolution contre notre gré est une mauvaise nouvelle pour nos écoles et notre collège, ont déclaré les conseillers municipaux portais. Ils ne se retrouvent plus dans Bayeux Intercom, communauté de communes rejointe en 2003.
Port-en-Bessin (2 019 hab., Calvados) fait pourtant l’objet d’un gros projet de développement touristique porté par l’intercommunalité. C’est sur ce projet que veut se concentrer le président de Bayeux intercom, également maire de Bayeux, Patrick Gomont. Je ne suis pas surpris par la décision du conseil municipal de Port-en-Bessin, dans la mesure où l’intercommunalité a la compétence enseignement. La particularité sur Port-en-Bessin, c’est l’existence de ce Sivos. Mais les élus de la communauté de communes de Trévières menaçaient d’en demander la dissolution depuis longtemps. Ils trouvaient le coût de participation trop élevé, reconnaît-il.
Dans l’incapacité de trouver une solution à ce problème de coût, Patrick Gomont a finalement suivi le conseil du préfet et a suivi le choix de la communauté de communes de Trévières « Entre mer et marais » : Dans la mesure où une des deux intercommunalités ne veut plus intégrer le Sivos, ça devient compliqué…
Entre mer et marais et Bayeux intercom ont donc voté la dissolution. Depuis, l’amertume se fait sentir du côté de Port-en-Bessin. Je comprends, termine Patrick Gomont. Je ne souhaite pas alimenter la polémique et je souhaite accompagner le maintien de Port-en-Bessin dans l’intercommunalité. Les intercommunalités vivent leur crise d’adolescence. L’agacement existe au sein des conseils municipaux, pourquoi ça n’existerait pas au sein des conseils communautaires ? Avec 63 délégués, il y a forcément des tensions.
Thèmes abordés
Régions