Le 16 juin à Périgueux (Dordogne), l’assemblée générale du syndicat mixte des eaux (SMDE), dont les statuts viennent d’être signés, va désigner son président et définir les modes de financement. Opérationnel en juillet, il assurera, sous forme de mise à disposition de son personnel, les missions de secrétariat administratif et comptable des contrats d’eau potable, leur renégociation et leur suivi .
Pour l’heure, seule la mise en place de périmètres de protection a été retenue comme compétence obligatoire. Le syndicat départemental compte 69 services adhérents, dont 49 syndicats d’adduction d’eau potable et 20 communes isolées. Ils regroupent 80% des 557 communes de la Dordogne.
Remplacer le vide laissé par l’Etat
En créant le SMDE, nous réagissons au vide laissé par l’ex-direction départementale de l’agriculture ert de la fôret qui n’assiste plus les collectivités depuis 2010 dans la gestion et le suivi des contrats d’eau potable, précise Jean Fourloubey, président du SIAEP (syndicat intercommunal d’adduction d’eau potable) de Coulounieix-Razac qui assurait depuis 25 ans, via une convention, le secrétariat administratif pour 51 syndicats (soit 433 communes ; 127 000 abonnés). Futur membre du syndicat départemental, il lui transfère le travail de sécrétariat.
La création du SMDE s’inscrit dans un contexte où les services de l’Etat en Dordogne poussent au regroupement des services d’eau potable en-dessous du seuil critique des 3 000 abonnés. Selon eux, sont en jeu la sécurisation de l’alimentation et une augmentation de la capacité d’investissement dans un département caractérisé par de vraies disparités entre les services au niveau de la rentabilité et du prix de l’eau.
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