Mais la préfecture du Gard avait considéré sa démission définitive et décidé, par arrêté préfectoral du 21 octobre, d’un nouveau scrutin les 22 et 29 novembre. Une élue d’opposition ayant démissionné et 24 colistiers refusant de siéger, il était impossible de compléter le conseil municipal par appel au suivant de liste…
Le tribunal administratif de Nîmes a donné raison le 9 avril à Gilbert Baumet et a annulé l’arrêté préfectoral, dont l’exécution avait été suspendue le 16 novembre 2009 par le juge des référés. La démission du maire n’était pas effective parce que Gilbert Baumet n’avait pas reçu en mains propres la notification de l’acceptation de sa démission par le préfet. Le préfet du Gard, qui n’a pas encore reçu le jugement du tribunal administratif, n’a pas, au 14 avril, pris de décision sur un appel éventuel.
Contexte de forte opposition liée à un endettement élevé de la commune
Gilbert Baumet avait démissionné dans un contexte de forte opposition liée à un endettement élevé de la commune de Pont-Saint-Esprit, relevé par la chambre régionale des comptes de Languedoc-Roussillon. Il a donné lieu à un plan de redressement pluriannuel des finances locales et à l’augmentation importante des taux des taxes locales.
Par ailleurs, le Rassemblement des contribuables spiripontains, association de contribuables très active dans l’opposition au maire, a porté plainte le 2 avril contre le maire et d’autres élus pour « détournement de biens et fonds publics ».
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