Dépenses
Les dépenses réelles de fonctionnement s’élèvent à 159 millions d’euros (+ 1,8 %). Les charges de personnel représentent 56 % de cette enveloppe, soit 89,5 millions d’euros (+ 3,9 %). Les charges à caractère général (35,8 millions d’euros) n’augmentent que de 0,2 %. Cette stabilité est obtenue par un effort d’économie, notamment sur les dépenses d’eau et d’éclairage public, et par la reprise en régie directe de services auparavant délégués.
Les dépenses d’équipement (hors reports) atteignent 46,6 millions d’euros. Elles progressent de 12 % par rapport à 2009. Le principal poste de dépense est celui de l’équipement urbain (13,2 millions d’euros), suivis de la politique de l’habitat et du foncier (8,6 millions) et des équipements sportifs (8,6 millions). Les actions de proximité représentent 50 % de l’enveloppe, tandis que 30 % sont consacrés aux grands projets.
Recettes
Les recettes réelles de fonctionnement atteignent 167 millions d’euros (+ 4,2 %). Après une longue période de stabilité fiscale (une seule augmentation sur les dix derniers exercices), la ville relève les taux de la fiscalité directe de 8 %. Cette hausse, associée à la revalorisation des bases et à l’élargissement de l’assiette fiscale, entraîne une progression de 9,7 % du produit fiscal, qui atteint 69 millions d’euros, soit 41 % des recettes réelles de fonctionnement. Elle permet de dégager un autofinancement brut de 19 millions d’euros, en hausse de 55 % par rapport à 2009 (12,3 millions).
La ville avait une marge de manœuvre fiscale qui lui permet d’augmenter ses taux pour maintenir l’investissement en période de crise, explique Jean-Pierre Brousse, DGSA chargé des finances. Malgré cette hausse, Perpignan reste l’une des cinq villes de plus de 100 000 habitants les moins chères de France pour la taxe d’habitation. Avec 539 euros par habitant en 2008, elle est aussi celle qui investit le plus.
Les dotations de l’Etat s’inscrivent pour la première fois en baisse (- 56 000 euros). Elles atteignent 31,4 millions d’euros, soit 19 % des recettes de fonctionnement, dont 24 millions pour la DGF.
Côté investissement, le montant du recours à l’emprunt est fixé à 28,5 millions, dont 13,5 millions d’emprunts nouveaux et 15 millions d’euros (équilibrés par un montant identique en dépenses) pour un éventuel réaménagement de la dette.
Perpignan, qui a signé la convention FCTVA en 2009, a bénéficié cette année-là des remboursements de TVA correspondant aux dépenses d’équipement payées en 2007 et 2008. Le montant inscrit au budget 2010 (7,5 millions d’euros) correspond aux dépenses 2009.
Dette
L’encours de la dette au 1er janvier 2010 s’élève à 237 millions d’euros. Il reste stable. Le taux moyen pondéré du stock de dette s’établit à 3,28 %. Les deux tiers de l’en-cours sont constitués d’emprunts à taux fixes.
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