Dépenses
Les dépenses réelles de fonctionnement progressent de 5,9 % pour s’établir à 86 millions d’euros. L’essentiel de l’enveloppe (54 millions d’euros) est reversé aux communes via l’attribution de compensation et la dotation de solidarité.
Les dépenses de personnel atteignent 6,9 millions d’euros, soit 8 % des dépenses réelles de fonctionnement. Elles sont en augmentation de 57 % par rapport à 2009. Cette hausse est liée pour partie à l’accroissement des effectifs communautaires et pour partie au progrès de la mutualisation, celle-ci donnant lieu à une recette en atténuation de charges en provenance de la ville de Nîmes. Les frais financiers (1,3 million d’euros) sont en hausse de 40 %.
Les dépenses d’équipement font un bond de 72 % pour s’établir à 24,5 millions d’euros (dont 8 millions de subventions d’équipement). Une part importante de l’enveloppe sera consacrée à la construction d’une salle de musiques actuelles (10,6 millions d’euros en 2010). L’agglomération consacre par ailleurs 2 millions d’euros à l’aménagement numérique du territoire.
Recettes
Les recettes réelles de fonctionnement atteignent 91 millions d’euros. Leur progression (+ 4,2 %) est moins rapide que celle des dépenses. Le produit attendu de la fiscalité s’élève à 55,2 millions d’euros (+ 6,1 %). Le total des dotations et participations (33,5 millions d’euros) est stable par rapport à 2009.
L’épargne dégagée par la section de fonctionnement s’élève à 5,4 millions d’euros (- 11 %). Le financement des dépenses d’investissement est assuré par un recours accru à l’emprunt, dont le montant triple par rapport au budget primitif 2009 (16,8 millions d’euros contre 5,7 millions).
Dette
L’encours de la dette progresse de 11 millions d’euros en un an pour atteindre 36,4 millions d’euros au 1er janvier 2010. Il représente 40 % des recettes réelles de fonctionnement.
Budgets annexes
L’addition du budget principal et des quatre budgets annexes (transports, eau, assainissement et assainissement non collectif) représente un total de 252 millions d’euros, en hausse de 24 % par rapport à 2009 (203 millions d’euros). L’investissement global atteint 101 millions d’euros (+ 67 %).
La hausse la plus significative concerne le budget transports, où les dépenses d’équipements bondissent de 9 à 25 millions d’euros. Cette progression est liée à la mise en chantier de la première ligne du bus-tram, qui mobilise à elle seule près de 17 millions d’euros.
Thèmes abordés
Régions