Un diagnostic pour une meilleure connaissance de l’offre en très haut-débit sera la première action commune menée par Brive-la-Gaillarde (Corrèze), Cahors (Lot), Limoges (Haute-Vienne), Guéret (Creuse), Tulle (Corrèze), dont les maires ont signé, le 2 avril, à Limoges une charte de coopération.
Pour mieux peser sur les décisions nationales en matière de grandes infrastructures, nous avons choisi de nous regrouper. La charte est l’expression de notre volonté de dépasser les frontières administratives et d’œuvrer, au sein d’un vaste ensemble régional, au développement de nos territoires, a expliqué Jean-Marc Vayssouse-Faure, maire de Cahors, interrogé par la Gazette des communes.
S’organiser avant la réforme des collectivités
Le projet de ligne à grande vitesse (LGV) Paris-Poitiers-Limoges a été le déclencheur de l’initiative prise par le maire de Limoges, Alain Rodet, pour regrouper des communes, toutes chefs-lieux de départements ruraux. Nous partageons des problématiques communes, dont la connexion tardive aux grandes infrastructures nationales. Dans le contexte de la réforme territoriale, qui privilégie les grosses aires urbaines, il est urgent de s’organiser. Car demain, les opérateurs, comme la SNCF, vont privilégier les zones les plus denses et nous oublier. C’est aussi une façon de garantir les infrastructures ferroviaires actuelles, ajoute le maire de Cahors.
Outre la réflexion sur les incidences de la création de la LGV en termes de liaisons, de correspondances et de cadencements entre les 5 aires urbaines, la charte prévoit de se préoccuper de l’offre aéroportuaire en préconisant, notamment, de réaliser un benchmarking des offres et des positionnements des infrastructures, préalable à une réflexion plus approfondie sur leur complémentarité.
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