D’un montant global de 1,7 milliard d’euros, contre 1,6 milliard d’euros en 2009, la « loi de finance municipale » maintient un niveau d’investissement significatif, mais elle doit son équilibre à une hausse de la fiscalité locale de 2,9%. Une augmentation qui aurait été encore plus importante sans « le coup de pouce » de l’Etat, François Fillon ayant débloqué récemment deux enveloppes (pour un montant total d’environ 10 millions d’euros) au profit de la cité phocéenne : l’une au titre d’une aide exceptionnelle allouée au Bataillon des marins-pompiers, l’autre sous la forme d’un complément à la Dotation de solidarité urbaine perçue par la ville.
Dépenses
Dans la section d’investissement du budget 2010, la ville de Marseille a programmé un montant total de dépenses s’élevant à 498,6 millions d’euros, dont 225,8 millions d’euros sous la forme de dépenses d’équipement. Les principaux efforts de la municipalité porteront sur l’éducation (164 millions d’euros), la sécurité (132 millions), la culture (130 millions), la solidarité (122 millions), l’économie et l’urbanisme (106 millions), l’environnement (66 millions) et le sport et la jeunesse (63 millions).
Dans la section de fonctionnement, le total des dépenses réelles atteint 924,7 millions d’euros (-0,38%). Si les charges de personnel augmentent légèrement (+1,6%) pour atteindre 537,9 millions, les engagements liés au fonctionnement des services restent stables à 212,7 millions d’euros.
Recettes
Les recettes totales inscrites au budget atteignent cette année 498,6 millions d’euros. En mouvements réels, elles comprennent notamment le versement du fonds de compensation de la TVA (estimé à 25 millions d’euros) et l’encaissement de diverses subventions allouées à la ville (pour un total de 16 millions).
Le volume des emprunts, cessions d’actifs et mouvements financiers issus d’une gestion active de la dette viennent également gonfler les recettes de la municipalité. Quant aux recettes liées au paiement de l’impôt local, elles permettront d’injecter 377,5 millions d’euros dans les caisses de la municipalité.
Emprunts et dette
Avec un volume total des emprunts s’établissant cette année à 155,2 millions d’euros, la ville voit son endettement diminuer de 10 millions d’euros. Dans le même temps, la part de l’autofinancement (164,9 millions d’euros) est en progression, permettant au budget de couvrir complètement l’annuité de la dette par ses ressources propres.
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