L’année 2015 se présente bien mal pour les collectivités détentrices de produits structurés à risques. Non seulement elles doivent absorber la baisse des dotations de l’Etat, mais l’importante hausse du franc suisse mi-janvier a fait bondir les taux d’intérêt de leurs emprunts toxiques. Chinon (Indre-et-Loire, 8 000 hab.), la Flèche (Sarthe, 16 500 hab.), Harfleur (Seine-Maritime, 8 200 hab.), Romilly-sur-Seine (Aube, 14 200 hab.), Chambéry (Savoie, 58 000 hab.), Digoin (Saône-et-Loire, 8 200 hab.), Beauchamps (Val d’Oise, 8 800 hab.), Caen-la-Mer (Calvados, 237 000 hab.) figurent parmi ces villes et intercommunalités pour lesquelles l’équation devient insoluble.
L’arme de la mise sous tutelle
Les maires de Trégastel (Côte d’Armor, 2 500 hab.) et de Perros-Guirec (Côte d’Armor; 7 400 hab.) avaient déjà tiré la sonnette d’alarme en février en créant le Covidex, un comité des victimes de Dexia, chargé de défendre les intérêts des communes de moins de 10 000 habitants. Ils refusent ...
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