Pour Geneviève de Fontenay, qui n’était pas présente à la cérémonie du 27 février, le don d’argent est contre l’éthique du concours et remettrait en cause l’élection alésienne.
La ville d’Alès s’étonne en rappelant que des chèques avaient déjà été attribués lors de l’élection 2009. Cette polémique est ridicule. Le comité régional Miss France était parfaitement au courant, souligne le directeur du cabinet du maire Max Roustan, Christophe Rivenq. Qui ajoute : La ville a payé 4 000 euros la présence de Miss France 2010 à Alès et Mme de Fontenay demande 2 000 euros pour participer à une élection locale.
C’est la commune qui a organisé la soirée de gala, durant laquelle 800 personnes ont rempli le Parc des Expositions de Méjanne-les-Alès. 11 candidates ont concouru. Ce n’est pas le montant des gains, modeste, qui attire les candidates, mais leur rêve de devenir Miss France, estime Christophe Rivenq. Pour la ville, c’est une belle soirée qui attire beaucoup de monde. Les 800 places du dîner de gala à 30 euros sont parties en deux jours.
Selon la mairie d’Alès, les chèques doivent être considérés comme des défraiements qui vont les aider à finir leurs études. La gagnante 2010 est en année préparatoire d’école de commerce. En outre, il me paraît juste de leur offrir ce défraiement, car Miss Alès Cévennes et les deux autres gagnantes s’engagent à participer, pour la ville d’Alès, à 15 manifestations par an, comme la semaine cévenole en mars, la féria de l’Ascension, le carnaval et les festivals d’été…
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