Les intercommunalités avaient pourtant pu maintenir cet indicateur stable durant les deux exercices précédents. Une baisse principalement due au moindre dynamisme de leurs recettes en 2014.
Outre la diminution de 1,3 % des dotations de l’Etat, c’est l’évolution des contributions économiques – CFE, CVAE, IFER… -, représentant 45 % de leurs recettes fiscales, qui a marqué le pas l’an dernier. Leur petite hausse de 3 % a ainsi été inférieure à celle du total des recettes fiscales (+ 3,3 %), quand elle était de 6,1 % en 2012 et même de 8,7 % en 2013. LBP explique cette faiblesse des contributions économiques par la baisse de 2,5 % du produit de la CVAE et par l’atonie « des bases de CFE conjuguée à des hausses de taux marginales ».
Au final, les recettes de fonctionnement ne devraient progresser que de 2,1 % en 2014, alors que les dépenses augmenteraient de 3,5 %, accentuant l’effet de ciseaux amorcé en 2012, souligne LBP. Le principal poste de dépenses demeure sans surprise les ...
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