Tous les maux semblent s’acharner sur la commune de Grigny qu fait l’objet d’un plan de redressement depuis 2003. Philippe Rio, maire (PCF) depuis 2012, attribue cette situation aux importants programmes de renouvellement urbains engagés au début des années 2000 et qui n’auraient pas bénéficié des financements initialement prévus par l’Etat.
« Même la mise en œuvre de la dotation de solidarité urbaine (DSU), de 3 ou 4 millions d’euros par an, n’a pas permis de couvrir les dépenses engagées dans le cadre du grand projet de ville (GPV) », explique Philippe Rio.
Simultanément au GPV sont lancés deux projets ANRU sous maîtrise d’ouvrage de la ville : la Grande Borne (110 millions d’euros d’investissement) et Grigny 2 (10 à 12 millions d’euros). Si le reste à charge pour Grigny est estimé entre 10 et 20 % selon les opérations, le maire déplore le fait que la ville doive avancer le montant des travaux avant de toucher les subventions de l’ANRU.
« Cercle ...
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