Le dispositif strasbourgeois n’a pas d’équivalent en France, souligne Olivier Bitz, adjoint délégué à la sécurité. En dix ans, les services des sports, des écoles, des espaces verts, etc. ont participé à plus de 1 000 travaux d’intérêt général (TIG) représentant près de 100 000 heures, décrit-il.
Concrètement, il s’agit d’appliquer des peines alternatives dans le cadre des services de la Communauté urbaine, où 49 postes sont dédiés à accueillir une personne dans ce cas. Au programme : effacer des tags, tondre des pelouses, nettoyer une piscine, préparer des repas dans les cantines, etc.
Pour Roland Ries, le fait que la ville soit un acteur majeur permet de lutter concrètement contre le sentiment d’impunité, notamment sur la petite délinquance. La convention signée le 28 janvier renforce l’implication de la CUS vis-à-vis de ses partenaires, l’administration pénitentiaire, la protection judiciaire de la jeunesse et la Préfecture.
En 2009, 154 personnes ont pu éviter la prison tout en purgeant leur peine au service de la société. Grâce à ce dispositif, le condamné remplit aussi ses obligations familiales et sociales, souligne Roland Ries.
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