La stratégie de Lisbonne avait pour objectif de faire de l’UE la zone la plus compétitive du monde en 2010. Afin de faire entendre les priorités des collectivités locales à l’échelle européenne, les associations* membres de la Maison européenne des pouvoirs locaux français (MEPLF) ont participé à la consultation. Les politiques sociales jouent, en effet, un rôle déterminant pour limiter les impacts négatifs de la crise financière et économique. La cohésion sociale constituant un vecteur de croissance et de compétitivité indéniable, le rôle des services d’intérêt général devrait être mieux reconnu par la future stratégie UE 2020, écrivent-elles dans leur communiqué.
Selon les associations de la MEPLF, l’UE 2020 doit aussi :
- s’appuyer sur une politique de cohésion bénéficiant à l’ensemble des territoires de l’UE, dotée d’un budget substantiel ;
- et prévoir l’évaluation de l’impact territorial de chaque politique européenne.
Les associations membres de la Maison européenne des pouvoirs locaux français appellent ainsi à la mise en place d’une réelle gouvernance multi-niveaux intégrant les préoccupations des territoires. Et ce, afin d’éviter l’échec de la précédente stratégie, dû en partie au manque d’appropriation par les élus locaux.
* AMF, ADF, AMGVM, FMVM, APVF
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