Dépenses
Selon l’exécutif départemental, “équilibrer le budget 2010 a été une gageure”, qui s’est traduit notamment par l’abandon du projet de construction d’un nouvel hôtel du département et la “maîtrise” des dépenses de fonctionnement à 406,4 millions d’euros (+3%). La hausse des dépenses concerne essentiellement l’action sociale (RSA, handicap, insertion).
Les frais de personnels (79,3 millions d’euros) augmentent de 7,3%, mais “72% de la hausse est imposée par les évolutions réglementaires et les transferts de compétences”, note l’exécutif qui parle d’une “hausse choisie” de +1,8%.
La collectivité a aussi freiné sur les dépenses d’investissements, à 146,6 millions d’euros, en baisse de 10%.
Les investissements réels portent principalement sur les routes (46,6 millions d’euros), les travaux des collèges (30 millions), revus à la baisse, le développement durable avec l’eau et l’assainissement (21 millions), le logement (18 millions), l’aménagement du territoire (7,6 millions).
Recettes
Les recettes de fonctionnement (443,34 millions d’euros) progressent légèrement (+1,2%) en raison d’une hausse des taux de fiscalité directe de +1,2% dont le produit compense la baisse des droits de mutations (-9,2%).
La fiscalité directe représente 193 millions d’euros, les autres impôts et taxes 112,4 millions, et les dotations de l’Etat, 114,3 millions, en quasi stagnation (+0,6%).
Dettes et emprunts
La collectivité s’inquiète, pour l’avenir, d’un effet de ciseau prévisible entre des recettes, au niveau de l’inflation, et des charges, notamment sociales, en hausse de 5 à 10% par an. D’où un endettement supplémentaire de 57,3 millions d’euros inscrit en 2010 pour un encours de dette qui dépassera le cap des 400 millions.
De même, l’autofinancement baisse de 5,2 millions à 13,5 millions, tandis que l’emprunt (80,76 millions) représente 55% de couverture des investissements.
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