En cause : les dysfonctionnements constatés dans le système de climatisation réversible dont les composés en aluminium se détériorent prématurément, émettant des particules blanches, en suspension dans l’atmosphère. Tous les étages et tous les bureaux sont concernés.
Les études ont montré que c’était sans danger sur la santé des agents mais, néanmoins, nous subissons un réel trouble de jouissance , indique Marc Dubreuil, responsable du pôle finances, commande publique et patrimoine.
Cet été, pour éviter la condensation et donc limiter l’émission de poussière, le conseil général n’a pas climatisé le bâtiment, où la température a atteint, sur sa façade sud, 30 degrés. Cet hiver, de la même façon, la température est maintenue la nuit au même niveau que le jour.
Autrement dit : le conseil général doit faire une croix sur les économies d’énergie qu’il espérait réaliser, grâce à une gestion centralisée du système de chauffage et de rafraîchissement.
Le tribunal de grande instance, saisi par le conseil général, a nommé un expert pour déterminer les responsabilités de l’opérateur Bouygues. Il doit rendre son rapport cet hiver.
Sans attendre l’issue de cette procédure, le conseil général, à qui le bâtiment aura coûté 12 millions d’euros, a inscrit à son budget 2010 la somme de 200.000 euros. Le but : changer ou protéger les pièces qui posent problème, selon les recommandations techniques qui seront fournies par le fabricant SIAT.
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