Baisse des emprunts, réduction de la dette, stabilité fiscale et maintien de l’effort d’équipement : tels sont les 4 « piliers » que le maire (PS) de Tours Jean Germain a imposé pour équilibrer le budget 2010 de la ville.
Malgré les difficultés, nous sommes obligés d’investir plus que l’année dernière, a souligné le maire.
Dépenses
Pour arriver à cette « quadrature du cercle », la ville a dû d’abord maîtriser ses dépenses de fonctionnement stabilisées à 190 millions d’euros. Les charges de personnel sont en légère hausse (102 millions d’euros contre 100, 5 millions d’euros soit +1.5%) alors que les charges à caractère général (30,6 millions) et les charges de gestion courante (24,4 millions) affichent une quasi-stabilité.
Cette maîtrise des charges permettra de développer l’effort d’équipement qui passe de 28 millions à 32,6 millions d’euros.
Les crédits les plus importants accompagneront le lancement des travaux de la première ligne de tram, la reconstruction d’un CFA d’ascensoristes et l’aménagement d’un éco-quartier.
Recettes
Malgré un léger recul des dotations de l’Etat (54,8 millions d’euros contre 55 millions en 2009) les recettes de fonctionnement progressent de 2,21% pour atteindre 190,3 millions d’euros.
Cette hausse s’explique notamment par la bonne tenue du produit de la fiscalité (106 millions contre 105 millions), par la hausse des produits financiers et le maintient du FCTVA (5,5 millions d’euros).
Emprunts et dettes
La légère hausse des recettes a poussé la ville à ne pas augmenter ses taux de fiscalité. De même, la ville va réduire son recours à l’emprunt (8,8 millions contre 10,6 millions), ce qui permettra de réduire une nouvelle fois l’encours de la dette à 244 millions d’euros contre 245 millions l’an passé et 284 millions d’euros en 1995.
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