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Aménagement du territoire

«Je suis plutĂ´t rĂ©servĂ© sur une gĂ©nĂ©ralisation de la gestion des fonds europĂ©ens par les rĂ©gions» – Interview de Michel Mercier, ministre de l’AmĂ©nagement du territoire

Publié le 28/10/2009 • Par Euractiv.fr • dans : France

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Le ministre de l’Espace rural et de l’amĂ©nagement du territoire, Michel Mercier, fait le point sur la mise en oeuvre des programmes opĂ©rationnels 2007-2013 et expose sa vision de l’avenir de la politique de cohĂ©sion.

Aujourd’hui, seulement 20% des programmes opĂ©rationnels sont mis en oeuvre dans les rĂ©gions françaises. Au cours d’une confĂ©rence organisĂ©e par la rĂ©gion Ile-de-France, le 12 octobre, un reprĂ©sentant de la Commission europĂ©enne a mĂŞme poussĂ© un «cri d’alarme». Comment expliquer ce retard ?
Depuis ma nomination, je me suis prĂ©occupĂ© de cette question. J’ai envoyĂ© une circulaire, rĂ©uni et mobilisĂ© les prĂ©fets de rĂ©gion pour veiller Ă  ce que les choses avancent. La politique de cohĂ©sion que mène l’Europe est une politique importante pour l’amĂ©nagement du territoire.
La France a touchĂ© 17 milliards d’euros pour la pĂ©riode 2000-2006 et près de 15 milliards pour la pĂ©riode actuelle. Pour la pĂ©riode 2000-2006, dont les paiements vont se terminer l’an prochain, nous sommes satisfaits. 99% des fonds europĂ©ens ont Ă©tĂ© programmĂ©s dans les rĂ©gions françaises.
Pour 2007-2013, des prioritĂ©s ont Ă©tĂ© dĂ©finies autour de la stratĂ©gie de Lisbonne. Celles-ci sont nouvelles par rapport Ă  la phase prĂ©cĂ©dente. Et il est vrai que le dĂ©marrage des programmes a nĂ©cessitĂ© un temps d’adaptation. Le système d’appels Ă  projets est un peu complexe, et chaque rĂ©gion a dĂ» mettre sur pied une stratĂ©gie rĂ©gionale de l’innovation. Et puis, nous terminions la pĂ©riode 2000-2006.
Tous ces facteurs réunis expliquent le retard que nous avons connu. Le Feder connaît un taux moyen de programmation de 20%, et le FSE de 25%.
Il est Ă©vident que pour la France, il est très important de garder la somme de 15 milliards d’euros pour la pĂ©riode 2007-2013. Nous ne pouvons pas nous exposer Ă  des dĂ©gagements d’office. La DĂ©lĂ©gation interministĂ©rielle Ă  l’amĂ©nagement et Ă  la compĂ©titivitĂ© des territoires (Diact) et la dĂ©lĂ©gation Ă  l’outre-mer ont mis en place un suivi rĂ©gulier des programmes, notamment pour les rĂ©gions les plus en retard. Elles bĂ©nĂ©ficient d’attentions particulières et de conseils spĂ©cifiques pour Ă©chapper aux dĂ©gagements d’office.

Les mesures prises dans le cadre du plan de relance par la Commission européenne ont-elles eu un effet sur la mise en oeuvre des programmes opérationnels ?
Les mesures de simplification de la Commission europĂ©enne commencent Ă  porter leurs fruits. Nous sommes passĂ©s d’un taux de programmation de 14,8% au mois de juillet, Ă  20% au mois d’octobre. L’Ă©largissement des mesures d’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique au logement social est progressivement mis en place dans les programmes. Avec la Diact nous avons relayĂ© ces Ă©volutions rĂ©glementaires au niveau des autoritĂ©s de gestion pour une mise en application rapide afin d’accĂ©lĂ©rer les programmes.
En 2010, nous arriverons Ă  la rĂ©vision Ă  mi-parcours aussi bien pour les crĂ©dits Etats-rĂ©gions que pour les programmes europĂ©ens. Nous ferons le point sur les programmes existants, et regarderons ce qu’il est rĂ©aliste de garder et ce qu’il faut redĂ©ployer.

La crise a-t-elle eu un impact sur la mise en oeuvre des programmes ?
La capacitĂ© financière des maĂ®tres d’ouvrage a probablement Ă©tĂ© affectĂ©e. Il y avait d’autres mesures plus urgentes Ă  mettre en place. Les difficultĂ©s sociales aux Antilles ont Ă©galement retardĂ© la mise en oeuvre. Mais dans ce contexte de difficultĂ©s financières, les fonds europĂ©ens, disponibles, constituent aussi une opportunitĂ© pour financer les projets. Les avances versĂ©es par la Commission europĂ©enne ont permis de payer les aides plus rapidement aux porteurs de projets
La politique de cohĂ©sion pourrait ĂŞtre menacĂ©e dès la prochaine pĂ©riode, et certains Etats plaident d’ores et dĂ©jĂ  pour la suppression de l’objectif «compĂ©titivitĂ© et emploi».

Comment défendez-vous, à Bruxelles, une politique de cohésion pour toutes les régions ?
Je me rendrai pour la première fois Ă  Bruxelles le 4 novembre, sur l’invitation de la Pologne (qui prendra la prĂ©sidence de l’UE au deuxième semestre 2011, NDLR), Ă  une rencontre sur l’avenir de la politique de cohĂ©sion. Le mois dernier j’ai Ă©voquĂ© ce sujet avec les dĂ©putĂ©s europĂ©ens que j’ai rencontrĂ©s Ă  Strasbourg.
Pour la France, il est indispensable que la politique de cohĂ©sion continue pour toutes les rĂ©gions. C’est dans cet Ă©tat d’esprit que nous aborderons les discussions au niveau europĂ©en, et c’est cette position que nous dĂ©fendrons Ă  Bruxelles, aussi bien (le secrĂ©taire d’Etat aux Affaires europĂ©ennes, NDLR) Pierre Lellouche que moi-mĂŞme.
La politique de cohĂ©sion constitue un levier essentiel pour l’amĂ©nagement de tous les territoires de l’Union et doit contribuer au dĂ©veloppement durable et Ă©quilibrĂ© de toutes les rĂ©gions europĂ©ennes afin de donner aux citoyens des conditions de vie Ă©quitables, quel que soit le lieu oĂą ils sont Ă©tablis. C’est l’un des meilleurs moyens qu’a l’Union europĂ©enne pour se rendre visible par les citoyens. Elle en a bien besoin.

Pour vous, faut-il privilĂ©gier un flĂ©chage des fonds en faveur d’objectifs essentiels ?
Oui, il faut dĂ©finir des prioritĂ©s. Nous voulons aller vers plus d’innovation, notamment dans les «technologies vertes», renforcer la protection de l’environnement, dĂ©velopper les Ă©nergies renouvelables et oeuvrer en faveur d’un accès de l’ensemble du territoire au très haut dĂ©bit.
Mais avoir des flĂ©chages plus stricts qu’auparavant ne signifie pas qu’il faut remettre en cause la politique de cohĂ©sion dans son ensemble.

Dans le contexte économique actuel, le prochain budget européen ne risque-t-il pas de favoriser la PAC au détriment de la politique de cohésion ?
La PAC et la politique de cohĂ©sion sont très diffĂ©rentes. Il n’est pas souhaitable que l’une se fasse au dĂ©triment de l’autre. La PAC a sa lĂ©gitimitĂ© propre. C’est une politique en faveur des productions agricoles et de l’alimentation des EuropĂ©ens. Quant Ă  la politique de cohĂ©sion, elle a d’autres objectifs.
Il serait incomprĂ©hensible de faire jouer une politique contre l’autre, et contre-productif pour l’Europe. La France dĂ©fendra donc ces deux politiques.

Envisagez-vous de gĂ©nĂ©raliser ce qui a Ă©tĂ© expĂ©rimentĂ© en Alsace, c’est-Ă -dire de laisser les rĂ©gions gĂ©rer elles-mĂŞmes les fonds structurels ?
On fera un bilan de ce qui a Ă©tĂ© fait en Alsace. Pour l’instant, je suis plutĂ´t rĂ©servĂ© sur une gĂ©nĂ©ralisation de la gestion des fonds europĂ©ens par les rĂ©gions. Aujourd’hui, je ne vois aucun argument qui entraĂ®nerait automatiquement le transfert de gestion de l’Etat aux rĂ©gions. Beaucoup de rĂ©gions demandent ce transfert, en invoquant notamment une simplification des procĂ©dures.
Les régions ne sont pas les seules bénéficiaires des fonds européens. Il faut une gestion des fonds communautaires pour tous les territoires. La France gère bien les crédits européens. Les résultats de la programmation 2000-2006, en cours de clôture, le montrent.

Le Grand Paris pourrait-il bénéficier de fonds communautaires ?
Le Grand Paris est non seulement important pour la France mais aussi pour l’Europe. Il me semble tout Ă  fait nĂ©cessaire que l’Europe vienne aider au financement de certains projets du Grand Paris. Mais je ne pense pas que les crĂ©dits de la politique de cohĂ©sion doivent rĂ©pondre aux objectifs de ce projet.
En revanche, d’autres budgets europĂ©ens peuvent venir aider le Grand Paris, notamment les programmes dĂ©diĂ©s aux Transports. La Banque europĂ©enne d’investissement pourrait ĂŞtre Ă©galement une partenaire des investisseurs.

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