La municipalisation proprement dite de ces structures sera formalisée ultérieurement, dans une délibération qui en fixera les modalités pratiques et la date d’effet.
La ville explique qu’elle a été amenée à prendre cette décision après avoir constaté l’absence d’homogénéité des politiques suivies par les différents centres. Les activités proposées à la population se traduisent trop souvent par une iniquité, souligne la délibération. Ainsi, par exemple, la pratique de la tarification au quotient familial n’est pas généralisée. De même, il est constaté que pour une même activité au même moment et avec les mêmes intervenants, la tarification varie de 1 à 5 selon que l’on a la chance, ou la malchance, de demeurer à proximité de tel ou tel centre social et culturel.
C’est donc au nom de la cohésion sociale et territoriale, qui constitue à ses yeux une mission d’intérêt général et de service public, que la municipalité a opté pour un nouveau mode de gestion, lequel permettra en outre de mutualiser les moyens.
La commune souligne aussi que cette décision s’inscrit dans la continuité de l’aide, en constante augmentation, qu’elle apporte à ces structures : subvention de fonctionnement, mise à disposition de locaux, de moyens humains et techniques, subventions d’actions.
La ville dénonce enfin le refus des centres de signer, avec elle, une convention d’objectifs et de moyens et la création, sans concertation, d’une association de gestion des maisons de quartier.
Pour rassurer la population sur ses intentions, elle indique que les antennes de proximité seront maintenues et que des comités d’usagers et des commissions sociales de proximité seront créées dans chaque quartier. Des garanties qui n’ont pas convaincu l’opposition, hostile au projet de municipalisation.
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