Le président de la Bibliothèque nationale de France (BnF), Bruno Racine, a estimé, le 14 décembre, que la prise en compte du patrimoine dans le cadre du grand emprunt constitue une chance extraordinaire, par rapport aux sommes dépensées par l’institution pour la numérisation de ses collections (« six ou sept millions chaque année »).
Nous avons fait des propositions pour près de 150 millions d’euros. Par rapport aux 6 ou 7 millions que nous dépensons chaque année pour la numérisation, c’est une chance extraordinaire, a rappelé Bruno Racine. Cela nous donne la possibilité de passer à la vitesse supérieure dans tous les domaines où on n’allait pas assez vite. Comme la presse, la photographie, la gravure… Dans un contexte budgétaire difficile c’est une bouffée d’oxygène extraordinaire. Nous attendons les détails de la répartition de la somme et les modalités d’attribution, a déclaré Bruno Racine, en soulignant que la BNF souhaite faire bénéficier les autres bibliothèques des procédures qui seront mises en place.
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