Cette semaine dernière semaine d’août, marquée par un remaniement inattendu, a fait office de pré-rentrée tant pour les élus locaux que pour le gouvernement.
Les premiers, épaulés par leurs directeurs financiers et leurs équipes, devront se mettre au travail rapidement pour faire face aux nombreux chantiers à boucler d’ici à la fin de l’année : baisse des dotations, négociation des contrats de plan Etat-région, révision des valeurs locatives, réforme de la taxe de séjour, assises de la fiscalité et de la ruralité, emprunts toxiques, schémas de mutualisation, etc… La mairie de Paris a d’ores et déjà alerté le gouvernement sur l’impact que la baisse des dotations sur son programme d’investissements.
Le second semble avoir les élections sénatoriales en ligne de mire puisque Manuel Valls a visiblement cherché à séduire les élus locaux socialistes, réunis à La Rochelle, notamment en faisant une série d’annonces financières visant à soutenir l’investissement local : sanctuarisation du FCVTA, accès au crédit et mesures, encore floues, d’aides aux maires-bâtisseurs… Il reste à savoir si cela sera suffisant pour amadouer les élus locaux.
Un autre chantier, de plus long terme, a un impact direct sur le fonctionnement interne des collectivités locales. C’est celui de la dématérialisation. Nathalie Biquard, la cheffe du service des collectivités à la direction générale des finances publiques (DGFIP), revient sur cet enjeu majeur dans un entretien avec le Club finances.
A noter, enfin, les chiffres de la DGFIP sur la progression de l’assiette de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) entre 2012 et 2013.