Construite il y a 150 ans, consolidée en 1995 et 2003, la digue avait été complètement arrachée… Cerbère avait dû prendre un arrêté d’interdiction d’amarrage et de mouillage et n’a pas pu recevoir de bateaux de tout l’été 2009.
La commune espère fortement pouvoir démarrer les travaux, qui devraient durer un an, en janvier 2010. Reconstruire la digue, au moins à l’identique, est primordial pour la sécurité, assure le maire Jean-Claude Portella. 300 habitants et 20 commerces se trouvent en front de mer à Cerbère.
Mais le montage financier de la reconstruction n’est pas encore bouclé, 11 mois après la catastrophe naturelle. Et la commune de 1.500 habitants ne lancera pas les travaux sans être assurée des partenariats financiers.
Jean-Claude Portella : «J’ai eu un rendez-vous avec le préfet il y a 15 jours. L’État a prévu une enveloppe de quatre millions d’euros pour les dégâts de la catastrophe du 26 décembre. Or, l’estimation des dégâts atteint 20 millions, dont la moitié sur Cerbère.»
La commune espère aussi des fonds du Feder pour la «préservation des invasions maritimes» et des demandes ont été faites à la région Languedoc-Roussillon ainsi qu’au conseil général des Pyrénées-Orientales. «Les collectivités nous font une réponse favorable, mais attendent la décision de l’État…»
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