Population : à l’exception de Paris les grandes agglomérations se renforcent
Selon une étude Insee sur le recensement de 1999, on assiste à un redéploiement de la population et à un rééquilibrage entre les pôles urbains et leur périphérie. Dans les régions les plus urbaines, le poids démographique de la capitale diminue au profit des pôles secondaires. Il en va ainsi de l’Ile-de-France où la population de Paris qui représentait 33% de celle de la région en 1962 n’en constitue plus que 19,5% en 1999. En revanche, dans d’autres régions où la capitale est plus dynami-que, les inégalités restent importantes. Caen concentre ainsi 35% de la population de Basse-Normandie, alors qu’elle représente moins de 20% de sa superficie.
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