Selon l’Institut français de l’environnement (Ifen) l’essor des énergies renouvelables (ENR), allié à un effort de maîtrise de l’énergie, porterait à 21 % en 2010 la part de ces énergies dans la production nationale d’électricité, conformément aux objectifs d’une directive européenne en préparation. A l’inverse, les programmes existants ne serviraient qu’à maintenir cette proportion à 15 %. Le gisement éolien français atteint 66 TWh (TeraWatt heure) sur terre et 97 TWh en mer. L’Ifen évalue à 400 TWh la production d’électricité envisageable en 2010 (essentiellement dans le sud-est et le nord-ouest), soit 10 à 20 % de l’énergie appelée. Pour la petite hydraulique, le potentiel est évalué à 12 TWh. Le biogaz pourrait fournir 3 TWh (principalement dans la moitié nord). Le solaire pourrait enfin alimenter les sites à l’écart du réseau, particulièrement dans le sud-est, la vallée du Rhône et la façade atlantique.
« Les données de l’environnement n° 66, Electricité d’origine renouvelable : ressources et enjeux pour la France », Institut français de l’environnement, 02 38 79 78 78
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