Dans une « note » rendue publique le 15 mai, le groupe d’études et de lutte contre les discriminations (GELD) fournit une étude des « discriminations raciales et ethniques dans l’accès au logement social » qui met à mal les politiques publiques (gouvernementales et locales) destinées à favoriser l’accès au logement social. Principale conclusion de l’étude, l’objectif de mixité sociale défendu par les pouvoirs publics « constitue une source indirecte de discrimination ». De manière plus factuelle, le GELD révèle que le « 114 », numéro d’appel gratuit à la disposition des victimes ou des témoins d’actes de discrimination à caractère racial, « a établi près de 5000 signalements dont 12% concernaient l’habitat ». Des faits qui concernent tant le secteur privé que le parc social, et impliquent des propriétaires privés, mais aussi « des bailleurs sociaux, des agents des services municipaux ou des élus locaux. »
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