Les sept partenaires du Grand projet de ville (GPV) de Marseille ont signé la convention qui les lie jusqu’en 2006 et qui prévoit un budget de l’ordre d’un milliard de francs (150 millions d’euros). Prenant la place du Grand projet urbain (GPU) instauré en 1994, le GPV change de dimension avec un territoire qui passe de 2.650 à 5.000 hectares avec 210.000 habitants (contre 70.000). L’objectif est de recoudre les quartiers nord au reste de la ville à travers quatre gros dossiers : le logement, les transports, l’implantation de services publics et de services collectifs et le développement économique. Son pilotage s’inscrit pour l’instant dans le cadre du Groupement d’intérêt public mis en place pour gérer le contrat de ville, mais ce schéma devrait évoluer car il risque de reproduire les erreurs dénoncées pour le GPU comme le manque d’harmonisation et de lien entre les différents partenaires. Selon les services de l’Etat, l’absence d’une structure autonome explique les délais constatés dans la mise en œuvre des programmes du GPU et la consommation de seulement 60% de l’enveloppe prévue.
Brigitte Challiol
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