La communauté d’agglomération d’Angers va acquérir 175 hectares du site exploité par les Ardoisières d’Angers, filiale du groupe Imerys. La décision a été votée à la quasi-unanimité (une abstention). Montant de l’acquisition : 2,134 millions d’euros alors que l’estimation des Domaines était de 1,6 million d’euros. Devant la crainte de voir cette grande friche industrielle, parsemée d’immenses trous d’eau, cédée par lots, les élus évoquant des projets de décharges de déchets inertes dans d’anciens puits, la collectivité a renoncé à engager un bras de fer avec le vendeur. Quant à son devenir, rien n’est encore arrêté. Des études doivent être lancées. Jean-Claude Antonini, le président de la communauté d’agglomération, pense à des activités touristiques dans le cadre « d’une coulée grise et verte ». Marc Goua, le maire de Trélazé qui accueille une grande partie des terrains, penche pour un parc naturel mais sans exclure totalement un aménagement dédié à quelques activités économiques. Les Ardoisières s’étendent sur une superficie totale de près de 300 hectares, à cheval sur trois communes : Les Ponts-de-Cé, Trélazé et Saint-Barthélemy-d’Anjou.
Jacques Le Brigand
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