Fin septembre, le nouvel Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP), créé en février dernier conformément à la loi du 17 janvier 2001, disposera d’un conseil scientifique. Cette instance comptera 18 membres, répartis en 4 collèges : « enseignement supérieur », « services régionaux de l’archéologie (DRAC) », « CNRS-recherche » et « collectivités ». Ce dernier ne comprendra qu’un seul siège.
Le poids des territoriaux s’annonce donc à la mesure de ce rapport numérique. Néanmoins, ils comptent sur leur futur représentant pour faire valoir leur conception territoriale de l’archéologie (respect de la continuité de la chaîne opératoire depuis la fouille jusqu’à la valorisation culturelle des découvertes et approche globale des territoires étudiés). « En tout état de cause, ce conseil sera un lieu de débat, où les archéologues pourront confronter des approches différentes, ce qui constitue une première », se félicite Bruno Dufay, président de l’Association nationale des archéologues territoriaux (ANACT).
Hélène Girard
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