Malgré une image très favorable, le vélo ne perce pas en ville en France : la petite reine est utilisée dans moins de 5% des déplacements et régresse même dans la plupart des agglomérations, selon une étude de l’Institut français de l’environnement.
Les exemples abondent pourtant à l’étranger de villes qui font une place significative au vélo: 13% des déplacements en Flandre, 28% des déplacements à Amsterdam, 26% à Copenhague, 30% à Ferrare en Italie, où le centre piétonnier est accessible aux vélos.
En France, la Loi sur l’air de 1996 contraint les villes de plus de 100.000 habitants à élaborer des Plans de déplacement urbain en faveur des déplacements « doux », dont le vélo. Mais les pistes cyclables sont trop souvent anecdotiques, les réseaux discontinus et la circulation automobile trop dense. Les distances à parcourir, le manque de pistes cyclables et la peur de se faire renverser sont les principaux obstacles au vélo. Outre l’aménagement de pistes cyclables, une circulation « calmée » est un préalable à l’essor du vélo en France.
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