« La libéralisation de l’énergie et le service public ne doivent pas être opposés mais se conforter l’un l’autre », a déclaré Nicole Fontaine, au cours de la conférence organisée, le 18 novembre, par Enerpresse dans le cadre du SMCL. La ministre déléguée à l’Industrie a notamment assuré que le futur tarif d’accès au réseau devra être conçu de manière à ce que leur propriétaire (les collectivités locales) puisse correctement assurer leur entretien. Par ailleurs, « un nouvel accord devra être négocié » avec EDF sur l’enfouissement des lignes électriques.
Des propos destinés à apaiser des collectivités inquiètes dans la perspective de leur éligibilité, au 1er juillet prochain . « Nous ne voulons pas assister à la réédition de ce qui s’est passé dans les télécommunications, a ainsi déclaré Etienne Andreu, directeur général du Sipperec (Syndicat intercommunal de la périphérie de Paris pour l’électricité et les réseaux de télécommunications) : dans ce secteur, si l’on souhaite un effacement du réseau, c’est désormais à nous de le financer ». Le responsable de cette structure, qui fédère 80 communes de la banlieue parisienne (3 millions d’habitants), met également en garde contre la tentation de moins investir dans le réseau dans le seul objectif de démontrer que la libéralisation conduit bien à une baisse des prix, postulat des partisans de l’ouverture du marché.
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