« La Bretagne a été entendue et elle a obtenu beaucoup », s’est félicité Josselin de Rohan, président (UMP) du conseil régional. Il évoque le prolongement de la ligne TGV, la mise à deux fois deux voies de la route de la Bretagne centrale (RN164) et le label de pôle électronique décerné à la région. Rappelant que la mobilisation collective et interrégionale « a payé », il souligne que le prolongement de la ligne à grande vitesse du Mans jusqu’à Rennes est indissociable des travaux de modernisation de la partie occidentale de la ligne, vers Brest et Quimper, en partie engagés dans le cadre du contrat de plan Etat-Région 2000-2006. Avec l’objectif maintenu de mettre ces deux villes de l’extrême ouest à trois heures de Paris en 2012. Il devrait en coûter 550 millions d’euros pour cette amélioration, sur un total de 1,6 à 2 milliards d’euros pour l’ensemble du projet ferroviaire. Qui financera ? Plusieurs pistes sont à l’étude, notamment sous la forme de fonds européens et de montages PPP (partenariat-public-privé).
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