Le ministre de la Cohésion sociale Jean-Louis Borloo a présenté à la presse l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), maître d’oeuvre de la refondation de 163 quartiers, et son comité d’évaluation auquel participent l’économiste Yazid Sabeg et la présidente de Ni putes ni soumises, Fadela Amara.
Présidé par le sénateur-maire UMP de Perpignan, Jean-Paul Alduy, le conseil d’administration de l’ANRU s’est réuni pour la première fois lundi 7 juin 2004, dix mois après le vote de la loi de rénovation urbaine du 1er août 2003.
L’Agence n’a pas attendu d’être dans ses murs pour travailler et 21 conventions ont été déjà approuvées pour un coût de 2,4 milliards d’euros dont 25% financés par l’ANRU. 53 autres sont en cours de finalisation, a annoncé le ministre de la Cohésion sociale.
Parmi les douze membres, figurent Bernard Loth (Force ouvrière), les architectes Bernard Reichen et Michel Cantal-Dupart, Patrick Doutreligne (fondation Abbé Pierre), Joël Thoraval (Secours catholique), le sociologue Jean-Marie Petitclerc, Aminata Koné (confédération syndicale des familles).
L’ANRU réunit les partenaires de la rénovation : Etat, partenaires sociaux du 1% logement, Caisse des dépôts, HLM.
Ses délégués territoriaux accompagnent les projets dans les quartiers, veillant à ce que certains principes soient appliqués: transformation en profondeur, mixité sociale, concertation, conditions de financement remplies. L’Agence valide ensuite le projet.
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