Ces premières décisions montraient qu’il était possible d’obtenir, par la voie contentieuse ou par la négociation, des solutions aux difficultés considérables causées par ces produits financiers spéculatifs placés par des banques auprès de collectivités, d’établissements publics, d’hôpitaux, d’offices HLM à qui l’on avait fait miroiter les taux modestes que ces emprunts promettaient dans un premier temps.
Les banques s’étaient montrées, en revanche, beaucoup plus discrètes sur l’ampleur de leur contrepartie : l’exposition pendant des décennies, dans un second temps, aux risques sans limites d’un taux complexe, susceptible de hausses sans limites.
Une sorte d’équilibre pourrait être finalement trouvé entre les parties en présence : de grandes banques qui s’étaient montrées assez peu ...
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