Allier les avantages d’un outil moderne aux performances du haut dĂ©bit : telle est l’option choisie par la CommunautĂ© urbaine Grand Nancy (CUGN) – 265 000 habitants, vingt communes dont Nancy (100 000 habitants) dans le cadre du renouvellement de son système d’information gĂ©ographique. EquipĂ©e d’un SIG depuis 1992, constatant le dĂ©veloppement peu organisĂ© de son outil dans un contexte technologique très Ă©volutif, elle dĂ©cide de se doter d’un nouvel outil en 1998. De son cĂ´tĂ© la ville de Nancy, qui possĂ©dait son propre SIG « allant plus loin », selon les mots de Marc Di Crescenza, responsable du SIG pour la CUGN, souhaitait Ă©galement repartir sur de nouvelles bases. Fin 1999, le choix se porte sur le groupement GĂ©nĂ©rale d’infographie / ESRI, pour un budget d’environ 1,9 MF (289 000 euros). L’achèvement du projet et la clĂ´ture du marchĂ© ont eu lieu en mai 2001. La migration des donnĂ©es fut, pour la CUGN, l’occasion de restructurer le cadastre vis-Ă -vis de la DGI : l’opĂ©ration – incluant notamment la remise au bon format de 7 500 parcelles – a demandĂ© une annĂ©e. D’une façon gĂ©nĂ©rale, explique Marc Di Crescenza, la migration des donnĂ©es intègre leur mise Ă jour, voire une nouvelle conception de l’application. Aujourd’hui, le SIG comporte des informations variĂ©es, comme l’explique Marc Di Crescenza : POS simplifiĂ© (sans charte graphique), carte du rĂ©seau hydraulique (eau et assainissement Ă©tant gĂ©rĂ©s en rĂ©gie par la CUGN), base orthophoto, plan topographique (dĂ©taillĂ© pour la ville de Nancy et comportant seulement les emprises des plans pour les autres), plan du futur tramway, Ă©quipements communaux, domanialitĂ©, ravalementÂ… Elles seront complĂ©tĂ©es par un plan de l’Ă©clairage public et par des donnĂ©es trafic / accidents routiers.
Aujourd’hui, cinquante postes clients, Ă Nancy et dans la CUGN, disposent d’un accès au SIG. Le chiffre doit monter Ă deux cents au cours de 2002. En outre l’installation d’un responsable SIG dans toutes les grandes directions est prĂ©vue. Les utilisateurs disposent, lĂ , d’un vĂ©ritable outil de gestion des rĂ©seaux (travaux en cours, planificationÂ…), avec par exemple remplacement des donnĂ©es alphanumĂ©riques par des reprĂ©sentations graphiques. Reste que l’une des principales nouveautĂ©s du projet vient de sa dimension intranet, insiste Marc Di Crescenza : « c’est lui qui va devenir le moteur de dĂ©veloppement des usages ». Pour le moment en effet, tous les utilisateurs potentiels ne sont pas encore entièrement sensibilisĂ©s aux apports du SIG, se focalisant surtout sur les plans. Actuellement, dix sites sont reliĂ©s Ă l’intranet, rĂ©partis entre Nancy et la CUGN. Le SIG devrait ĂŞtre accessible par le biais – uniquement – de son rĂ©seau haut dĂ©bit, en juin 2002. Un mode de transmission qui doit apporter, entre autres avantages, la personnalisation des produits standard (couleur, crĂ©ation de boutonsÂ…), le transfert d’objets vectoriels plutĂ´t que des fichiers JPEGÂ… Parallèlement, la CUGN envisage de dĂ©velopper des applications en direction d’internet, avec comme objectif de « faire Ă©voluer le produit fortement en 2002 ». Une dizaine de jours de dĂ©veloppement devraient y suffire. Des projets d’aide aux communes sont Ă©galement au programme, tournĂ©s vers les besoins communaux de type instruction du permis de construire.
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