Au printemps prochain, toutes les personnes physiques ou morales pourront obtenir le nom de domaine qu’elles souhaitent.
Plus que quelques semaines pour protéger son nom de domaine sur internet en « .fr » et en « .re »! A partir du 11 mai, en effet, toute personne physique ou morale pourra déposer le nom de domaine qu’elle souhaite, y compris celui d’une collectivité (ville, département, région ) si celle-ci n’a pas pris le soin, au moins, de réserver son nom auprès d’un prestataire spécialisé. Concrètement, la collectivité « oublieuse » risque de se faire « chiper » l’appellation « www.nomdelaville.fr » ou « www.nomdelaville.re » (pour l’île de la Réunion) par toute entreprise, marque, artisan, consultant, association ayant une existence légale en France ou un rattachement officiel avec La Réunion. Quelques mois plus tard, la possibilité de s’attribuer un nom en « .fr » sera étendue à toute personne (physique ou morale) ayant un lien avec la France. Fini donc le blocage du nom des collectivités assuré par l’AFNIC, organisme chargé de la gestion du « .fr » (on en compte 177 000) et « .re » (221). Cette association a adressé quelque 37 000 courriers aux collectivités pour les alerter. 6000 d’entre elles ont déjà protégé leur nom. Les autres conservent la possibilité de s’enregistrer en « ville-nom.fr », « mairie-nom.fr » Mais réserver d’ores et déjà son nom de collectivité dans la perspective d’un prochain portail touristique sur internet, par exemple, n’est pas interdit. Le site internet de l’AFNIC – qui s’attend à une forte demande – indique la marche à suivre qui passe impérativement par un prestataire. L’enjeu lié aux noms de domaines est énorme : aux Etats-Unis, 600 millions de demandes ont été enregistrées au cours de la première année d’ouverture du nom de domaine « .us ».
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