La maire UMP de Strasbourg Fabienne Keller et le président UMP de la communauté urbaine Robert Grossmann ont regretté que les communes soient « exclues de la négociation » de la loi de cohésion sociale.
Lors de la visite fin août à Strasbourg du ministre de la Cohésion sociale, Jean-Louis Borloo, celui-ci a invité les présidents des conseils généraux ainsi que celui du conseil régional à signer « un accord-cadre pour la mise en oeuvre du plan » de cohésion sociale, rappellent les élus alsaciens.
« Aucune négociation de ce document n’a eu lieu avec les collectivités qui se sont vues devant le fait accompli, quasiment obligées de signer l’accord-cadre », dénoncent les élus.
« On peut s’étonner que les communes, pourtant annoncées comme des acteurs de premier plan, soient absolument exclues de la négociation de cet accord-cadre », regrettent-ils.
« Nous voulons croire que cet oubli restera une +exception alsacienne+ et (…) que le ministre se souviendra de ce truisme audacieux: c’est dans les villes que se fait la politique de la ville. C’est avec elles, aussi, que cette politique se décide », concluent les élus alsaciens.
Le projet de loi de programmation pour la cohésion sociale sera présenté mercredi en conseil des ministres par Jean-Louis Borloo.
Thèmes abordés