« Si les dispositions de non renouvellement des contrats emploi solidarité, contrats emploi consolidés et emplois jeunes devaient se généraliser, c’est à terme l’ensemble des structures associatives qui s’effondre, estime Hélène Mandroux. Soit la mise en cause, à Montpellier, de l’accueil d’environ 350 enfants qui fréquentent les crèches associatives », poursuit le maire de Montpellier. Mercredi 15 septembre, après manifestation devant la préfecture, les représentants d’un collectif des crèches parentales et associatives de l’Hérault ont été reçus par le directeur de cabinet du préfet. Selon ce collectif, les 48 crèches associatives du département et les 450 salariés qu’elles emploient « sont appelés à disparaître dans les deux mois si les CES et CEC qui représentent 25 % à 50 % de l’effectif ne sont pas renouvelés ». De son côté, le président du conseil général de l’Hérault, André Vezinhet, évoque « des centaines de pertes d’emploi en perspective et des pans entiers d’activités sacrifiés » dans l’Hérault où plus de 4 500 personnes sont employées en CES ou CEC en 2004. Le département va adresser un courrier d’alerte au Premier ministre.
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