Le réseau des transports collectifs de la Carene, la communauté d¹agglomération de Saint-Nazaire, était paralysé pour le neuvième jour consécutif, mardi 23 novembre. Les chauffeurs de la Stran, la société d’économie mixte, suivent largement l’appel à la grève lancé par les syndicats CGT et Unsa (la CFDT ne participe pas au mouvement). Au coeur du conflit : les disparités salariales entre les salariés de la Stran et ceux de sa filiale de droit privé, la STRVN, qui gère plus particulièrement les services à la demande et les cars scolaires. Dirigées par le même directeur, les deux entités ne sont pourtant pas régies par la même convention collective. A la clé, » une différence de salaire brut de 250 euros au moment de l’embauche « , estime la CGT. » Et pourtant, le personnel de la STRVN travaille essentiellement sur le périmètre des transports urbains de la Carene. » Et le syndicat de dénoncer aussi le » mélange des genres » avec des lignes de bus sous-traitées au secteur privé et des prestations effectuées par la STRVN pour le compte du conseil général dans le cadre du transport interurbain. De son côté, la Carene évalue à 880 000 euros par an le surcoût qu’engendrerait un alignement des rémunérations. Une manifestation devant son siège est prévue par les grévistes mercredi 24 novembre.
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