La ville de Saint-Etienne organise jusqu’au 21 juin la première édition des Transurbaines, une manifestation inédite qui veut raconter la ville à travers différentes disciplines artistiques.
Un des objectifs recherchés est « d’impliquer la population pour qu’elle s’approprie cette célébration de la ville et la mutation urbaine dont Saint-Etienne est le théâtre », a expliqué le directeur artistique de la manifestation Jean-François Millier.
Le sénateur-maire Michel Thiollière (UMP) a fait appel à François Barré, ancien président du Centre Pompidou et qui fut directeur du Patrimoine au ministère de la Culture. « C’est un moment de fête et de réflexions mêlées, en associant les habitants, des artistes locaux et de grands artistes contemporains », a souligné Ariella Masboungi, responsable des ateliers Projet urbain, placés sous la houlette de l’urbaniste Jean-Pierre Charbonneau.
Le thème du développement urbain sera abordé le 10 juin lors d’un débat critique sur les projets de la municipalité (Cité du design, Zénith, nouveaux quartiers résidentiels et d’affaires dédiés aux nouvelles technologies).
Une quarantaine de manifestations vont ponctuer les deux semaines de ces Transurbaines. Samedi, Saint-Etienne et ses habitants seront parés de jaune à l’initiative du plasticien Joël Hubaut.
La soirée d’ouverture, mercredi, a été marquée par la projection des premiers films des frères Lumière sur les villes du monde.
Parmi les autres moments attendus, figure la projection vendredi soir, sur un écran géant, place de l’Hôtel-de-Ville, de « La Nouvelle Babylone », chef d’oeuvre muet (1929) de Grigori Kozintsev et Leonid Trauberg. Elle sera accompagnée par le chef Laurent Campellone et 60 musiciens du Nouvel Orchestre de Saint-Etienne, qui exécuteront une partition de Dimitri Chostakovitch.
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