Michel Charlet, maire de Chamonix (Haute-Savoie), a été condamné ce 27 juillet à 6 mois d’emprisonnement avec sursis et 1 500 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Bonneville (Haute-Savoie) qui rendait son jugement dans le procès de la catastrophe du tunnel du Mont-Blanc sous la présidence de Renaud Le Breton de Vannoise. Le 22 avril dernier, le procureur de la République, Vincent Le Pannerer, avait requis huit mois de prison avec sursis et 15 000 euros d’amende contre Michel Charlet. Le tribunal a estimé que le maire de Chamonix disposait d’un pouvoir de police concernant l’intervention en cas d’incendie dans le tunnel du Mont-Blanc, bien qu’il ne dispose plus d’aucun pouvoir de police à l’intérieur de l’ouvrage : « Si M. Charlet avait oeuvré pour que les pompiers du centre de secours principal de Chamonix fassent des exercices dans le tunnel avec les sociétés concessionnaires, la catastrophe aurait été évitée ». Le maire de Chamonix pourrait faire appel de cette décision. Par ailleurs, une réflexion devrait être menée dans les semaines à venir avec l’Association des maires de France quant à la responsabilité des maires sur des ouvrages situés sur plusieurs communes ou Etats, tels que les tunnels ou les viaducs.
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