« Depuis 1977, dans les villes concernées, plusieurs milliers de logements insalubres ont été restaurés… Mais aujourd’hui encore, dans les centres anciens, un bien plus grand nombre doit encore être réhabilité et ne le sera jamais si le dispositif « Malraux » disparaît ».
Martin Malvy, président de l’Association Nationale des Villes et Pays d’Art et d’Histoire et Secteur Sauvegardé, a adressé le 7 décembre à Dominique de Villepin, Premier ministre, une lettre ouverte signée par 79 maires de communes à secteurs protégés afin de faire connaître au gouvernement leur inquiétude face à la disparition éventuelle de la Loi Malraux suite au vote de l’Assemblée Nationale du 22 novembre 2005 sur la suppression de niches fiscales. « Ce dispositif permet effectivement à un investisseur privé de reporter les déficits d’opérations immobilières sur l’ensemble de ses revenus, explique-t-il. Mais ceci en contrepartie d’une restauration intégrale, sous contrôle de l’administration, dans le respect des règles incontournables de protection du patrimoine
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