Sur la soixantaine d’agents ayant participé au plan anti-tabac initié par Montpellier Agglomération, 21 % ont arrêté de fumer et 23 % déclarent avoir considérablement diminué leur consommation. Leur suivi prévoyait une consultation individuelle avec un médecin tabacologue, une demi-douzaine de séances de groupe permettant d’aborder les aspects psychologiques et diététiques du sevrage, ainsi que la prise en charge éventuelle de substituts à la nicotine. Budget de l’opération : environ 15 000 .
Le bilan de cet accompagnement, initié par le directeur général des services de Montpellier Agglomération, semble donc plutôt satisfaisant. Le Gefluc (Groupement des entreprises françaises dans la lutte contre le cancer), chargé de la logistique de ce plan, estime toutefois que les taux de réussite auraient pu être supérieurs si le suivi des fumeurs avait été plus long, soit six mois au lieu de trois.
La seconde session, à laquelle ont participé une quarantaine d’agents, est déjà parvenue à terme et une troisième session est envisagée. Montpellier Agglomération compte 1200 agents, dont environ 30 % de fumeurs.
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