C’est à l’école publique de Massiac que Gilles de Robien, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a signé la première convention d’aménagement du territoire scolaire.
Ce document, initié par l’association des maires du Cantal, vise à organiser une concertation entre les services de l’Éducation nationale et les collectivités locales qui, désormais, définiront ensemble la carte scolaire en considérant les contraintes des territoires plutôt que les seuls effectifs, avec le souci de maintenir une répartition harmonieuse des écoles sur l’ensemble du département. Cette convention, qui a été signée pour trois ans, prévoit l’élaboration d’un schéma prospectif d’aménagement du territoire scolaire privilégiant le niveau intercommunal et tenant compte des perspectives de développement du département en termes d’économie, de démographie ou de logement.
Sur les 260 communes cantaliennes, 160 d’entre elles n’ont plus d’école. Le département a perdu 127 enseignants en dix ans. La demande de gel de toute suppression de postes n’a pas été retenue par le ministre.
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