Seuls 11,3 % des inscrits ont pris part au référendum sur le droit de vote et l’éligibilité des étrangers dimanche 18 juin au Blanc-Mesnil, 51 000 habitants, troisième ville du département de Seine-Saint-Denis à avoir organisé cette consultation. La proposition a été acceptée par 65,52 % de votants.
La participation s’était élevée à 30,99% à Saint Denis le 26 mars, et à 18,27 % à Stains le 21 mai, pour un résultat comparable d’un peu moins des deux tiers des votants favorables à la proposition.
Le référendum est fortement contesté par l’opposition de droite. « Le droit n’est pas respecté car cette consultation a lieu malgré l’opposition du préfet. Il n’y a pas eu de délibération au sein du conseil municipal », a ainsi protesté Thierry Meignen, responsable UMP du Blanc-Mesnil. Six élus UMP de Seine-Saint-Denis ont condamné ces référendums le 15 mai dans un communiqué, et demandé au ministre de l’Intérieur d' »interdire la généralisation » de ces scrutins illégaux. Ils réclament aussi « une enquête administrative sur l’utilisation des moyens communaux », lors de l’organisation de ces scrutins à l’initiative de municipalités communistes du département.
« Cette consultation locale est organisée par la municipalité et le conseil local de la jeunesse », a expliqué Stéphane Le Puil, du cabinet du maire de Blanc-Mesnil, Daniel Feurtet (PCF). Deux autres consultations sont annoncées dans le département.
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