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Transports

Tensions politiques autour de l’avenir des lignes à grande vitesse avant la remise du rapport Duron

Publié le 25/06/2013 • Par avec l'AFP • dans : France

Le rapport de la commission Mobilité 21 sur les insfrastructures de transport à bâtir lors des prochaines décennies doit être rendu public jeudi 27 juin 2013, mais s'attire déjà les foudres des élus régionaux, qui craignent que la rigueur justifie le report des lignes à grande vitesse (LGV).

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Les travaux de la commission, dirigée par le député PS du Calvados Philippe Duron, devaient établir des priorités parmi les 70 projets du Schéma national des infrastructures de transports (Snit), établi sous le gouvernement Fillon.

Après huit mois de travail, le rapport privilégie la desserte de proximité par rapport à la grande vitesse. Dans le meilleur scénario, seule la construction de la LGV Bordeaux-Toulouse doit être maintenue avant 2030, selon des sources proches du dossier, jointes par l’AFP.

Le report probable des autres lignes au-delà de l’horizon 2030 provoque déjà l’ire des élus locaux, nombreux à mettre la pression pour infléchir l’arbitrage du gouvernement.

Les élus alsaciens, de droite comme de gauche, sont les plus virulents. Ils ont adressé lundi un courrier à François Hollande pour protester contre un éventuel report de la deuxième phase de la ligne LGV Rhin-Rhône.

Le maire de Mulhouse et sénateur UDI Jean-Marie Bockel s’est « refusé à croire qu’on cherche à punir l’Alsace (majoritairement à droite) d’avoir mal voté » en reportant ce projet.

Dans l’Aude, les élus ont boycotté la venue de ministres pour défendre la LGV Montpellier-Perpignan. Les élus d’Aquitaine et de Bretagne se sont également élevés contre le report des lignes Bordeaux-Hendaye, Paris-Brest et Paris-Quimper.

« Discours de vérité »- A deux jours du rendu de son rapport, Phillipe Duron refuse de confirmer les nombreuses fuites, mais défend un « discours de vérité ».

« On ne peut pas faire la totalité des projets tels qu’ils avaient été inscrits dans le Snit », a déclaré le député-maire de Caen à l’AFP, rappelant que le catalogue pesait intialement 250 milliards d’euros sur 25 ans. « Ni l’Etat, ni les collectivités locales ne seraient en capacité de financer à un rythme forcené toutes ces infrastructures ».

Dans un contexte budgétaire difficile, les LGV doivent être remisées au profit de grands projets moins glamour, selon des sources concordantes.

Le rapport insiste sur les « noeuds ferroviaires », destinés à désengorger le trafic des trains de banlieue et des grandes gares. Ces chantiers concernent, entre autres, la gare de Lyon et celle de Saint-Lazare à Paris, la Part-Dieu à Lyon ou la Saint-Charles à Marseille.

« Il y avait des risques de congestion qui pouvaient réduire à néant les efforts de gain de vitesse », justifie Philippe Duron.

Les grands chantiers ferroviaires et routiers restent suspendus aux arbitrages budgétaires du gouvernement. Dans son rapport, la commission 21 envisage deux scénarios.

Le premier table sur les ressources actuelles de l’Agence de financement des infrastructures de France (AFITF). Ce cas de figure, qualifié de « réaliste » par Philippe Duron, prévoit un investissement de 10 milliards d’euros à l’horizon 2030.

Le second, « plus ambitieux », propose de consacrer 30 milliards aux infrastructures de transports d’ici 2030. L’effort supplémentaire doit notamment être financé en réaffectant la moitié de l’écotaxe poids lourds au budget de l’AFITF, soit plus de 400 millions d’euros par an.

Du côté du gouvernement, on esquive pour le moment les polémiques. « Nous souhaitons avoir des choix de cohérence sur la modernisation des infrastructures », s’est contenté d’indiquer le ministre délégué aux Transports Frédéric Cuvillier.

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