Le conseil régional d’Auvergne a décidé d’adhérer au réseau des régions européennes signataires de la charte de Florence ( voir ler lien ci-dessous) visant à protéger les cultures traditionnelles et biologiques des organismes génétiquement modifiés (OGM). De même l’Auvergne veut intégrer le réseau des régions libres d’OGM (déclaration de Rennes/ voir en 2ème lien).
Le conseil régional, prévoit également la mise en place d’un comité consultatif sur les OGM et demande au gouvernement de renforcer les moyens de l’Institut national pour la recherche agronomique (Inra) pour étudier les effets des OGM.
Ces décisions font suite à une série de quatre débats citoyens organisée au mois de mai dans chacun des départements de la région. Elles avaient rassemblées 1700 personnes. En 2005, 20,8 hectares de culture OGM avaient été semés et officiellement déclarés dans le Puy-de-Dôme.
Trois entreprises auvergnates sont impliquées dans la recherche sur les OGM. La région compte de nombreux chercheurs de l’Inra, un pôle de compétitivité « céréales vallée » et plus d’une trentaine de produits agricoles sous signe de qualité et cherche à développer la filière de l’agriculture biologique.
Dès juin 2004, le conseil régional a demandé l’arrêt des essais en plein champ et le développement de la recherche publique en milieu confiné.
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