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Mal-logement

Réfugiés : l’Onu épingle Dijon

Publié le 11/06/2013 • Par Alexandra Caccivio • dans : Régions

Cela ne se passe ni au Burundi ni en Syrie – également en « une » sur le site de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés. L’« hôtel 0 étoile » dont l’UNHCR dénonce « l’état épouvantable » se situe à Dijon (Côte-d’Or). Cette ancienne boucherie industrielle, qui ne compte ni cuisine ni salle de bain, est l’un des deux squats que compte la ville. Infestée de rats, elle héberge entre 100 et 120 personnes, dans d’anciennes et obscures chambres froides.

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L’agence de l’Onu, alertée par la Cimade, a dépêché sur place le photographe britannique Jason Tanner pour montrer les conditions dans lesquelles les réfugiés vivent en France. « Le cas de Dijon n’est pas isolé », souligne Fadma Moumtaz, chargée des relations presse à l’UNHCR.
Dans l’article consacré à Dijon, l’UNHCR rappelle que « compte tenu du nombre croissant de demandeurs, beaucoup de villes françaises sont confrontées à une pénurie sévère d’hébergements pour demandeurs d’asile. Le gouvernement essaie de s’attaquer à ce problème et a annoncé, en février 2013, la création de 4000 places supplémentaires dans les centres d’accueil pour demandeurs d’asile financés par l’Etat. Cependant, de nombreux demandeurs d’asile sont toujours obligés de dormir à la rue ou d’occuper des bâtiments vides. » La France compte 21.410 places en CADA alors qu’elle a enregistré, en 2012, 61.468 demandes d’asile (dont 67% correspondent à une première demande).

A Dijon, indique Françoise Duguet, présidente de la Cimade en Bourgogne, lors d’une conférence de presse le 23 mai, 985 personnes sont dans « la file active » – c’est-à-dire suivies par la plateforme d’accueil des demandeurs d’asile. Parmi elles, 350 bénéficient d’un hébergement, 175 sont sur la liste d’attente et 350, enfin, ne sont ni hébergées ni inscrites sur les listes d’attente. Pour faire face à l’urgence de la situation, le collectif de défense du droit d’asile qui s’est constitué demande la réquisition des bâtiments publics, au cours d’une audience en préfecture, le 27 mai dernier.

Selon les informations qu’il a reçues de la préfecture, le squat rue Bertillon – épinglé par l’UNHCR – serait évacué « très rapidement ». Une solution serait proposée une cinquantaine de personnes – dans des préfabriqués ouverts uniquement la nuit. La cinquantaine de personnes dont la procédure auprès de l’Ofpra a échoué resteraient sans solution alors même qu’elles intentent un recours. « Les demandeurs d’asile sont protégés par la convention de Genève et l’Etat doit leur assurer un hébergement durant le temps de la procédure » rappelle le collectif. Qui souligne : « Sur ces derniers mois, 30 personnes ont fait un recours, pour lesquelles la CNDA a jugé que leur demande était recevable ».

En juillet 2013, la préfecture avait organisé une opération coup de poing, pour évacuer les locaux (vacants) de l’école nationale des greffes, dotés de studio indépendants dans lesquels 225 demandeurs d’asile avaient trouvé refuge. Une action en référé liberté avait été conduite auprès du tribunal administratif. A chaque fois que l’Etat a condamné, « il trouve une solution, ce qui prouve que quand il veut, il peut », déclarait Me Dominique Clémang, à l’issue de l’audience au tribunal administratif, le 11 décembre 2012 .

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